Oct 06, 2023

Mise à Jour du Marché du 3e Trimestre

Après un début d’année relativement solide, le mois de septembre nous a rappelé que les marchés boursiers sont fortement influencés par l’évolution des attentes à court terme. Malgré l’amélioration des perspectives de croissance aux États-Unis et la résistance du marché du travail, les investisseurs ont soudainement commencé à craindre l’impact potentiel d’un maintien des taux d’intérêt plus élevés plus longtemps que prévu. De manière perverse, une économie plus forte aujourd’hui laisse présager une économie plus faible à l’avenir. La Fed américaine devra se montrer plus agressive que prévu initialement pour ramener l’inflation à son niveau cible.

Avec du recul, nous vivons toujours les contrecoups des mesures de relance budgétaire et monétaire de la pandémie. Il faudra du temps pour trouver un nouvel équilibre alors que les banques centrales absorberont les excès des plans de sauvetage liés à la pandémie. Les banques centrales s’efforcent de trouver le bon équilibre et, malgré toutes les critiques, elles font un travail admirable.

Le mois de septembre a été difficile pour les marchés boursiers alors que les attentes d’une future récession se sont accrues. Mais dans le contexte à long terme d’une économie s’adaptant à des taux d’intérêt plus normaux (ce qu’elle n’a pas connu depuis des décennies), il n’est peut-être pas aussi surprenant qu’il y ait eu et qu’il y ait encore des obstacles sur la route.

Les avantages de ce nouvel équilibre sont nombreux : des taux d’intérêt plus élevés signifient que les investisseurs sont enfin payés pour détenir des obligations. Les obligations de votre portefeuille ont désormais un rendement à l’échéance de 5 %.1 Alors que nous observons une augmentation du rendement réel des obligations (c’est-à-dire le rendement nominal moins le taux d’inflation), l’histoire suggère que cela devrait s’accompagner de rendements réels plus élevés sur les actions.2

Malgré la récente baisse des marchés boursiers, les portefeuilles sont toujours positifs pour l’année jusqu’au 30 septembre, avec des rendements variant d’environ 2,5 % à 6,5 % nets de frais, selon le niveau de risque du portefeuille.

Les rendements des marchés représentés dans votre portefeuille entre le 1er janvier et le 30 septembre sont les suivants3 :

  • Les obligations à court terme ont rapporté 1,0 % contre -1,4 % pour l’ensemble des obligations au Canada.
  • Les fonds de placement immobilier ont baissé de 6,0 %.
  • Les actions canadiennes sont en hausse de 3,4 %.
  • Les actions américaines sont en hausse de 12,1 %.
  • Les marchés boursiers internationaux développés sont en hausse de 6,9 %.
  • Les marchés émergents sont en hausse de 1,9 %
  • Les actions de petite valeur ont fortement pesé sur le marché américain, mais ont également apporté une prime importante sur les marchés émergents.

Je trouve toujours utile de rappeler qu’au cours des 20 dernières années, la baisse moyenne intra-annuelle du marché boursier américain a été d’environ 15 %. Ce que nous avons observé en septembre est une variation normale du marché, même si elle est déstabilisante. C’est en persistant sur des marchés difficiles que les investisseurs en bourse sont mieux rémunérés que les investisseurs en obligations ou en cash.

Je souhaite à tous un très bon Action de grâces et un merveilleux week-end en famille et entre amis.

 1 Source : Rendement à l’échéance du Vanguard FNB indiciel d’obligations canadiennes à court terme et du FINB BMO obligations totales au 4 octobre 2023.

 2 Voir Credit Suisse Global Investment Returns Yearbook 2023 Summary Edition, page 20.

 3 Source : PWL Statistiques de marché

Peter Guay
Peter Guay

Peter s’est joint à PWL Capital en 2004 pour apprendre le métier à partir de zéro. Dix-huit ans et de nombreuses désignations plus tard, il est maintenant un gestionnaire de portefeuille et un planificateur financier chevronné travaillant avec des familles à travers le pays.

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