Au premier semestre de 2024, le marché boursier mondial a généré des rendements positifs1. L’inflation a reculé dans le monde entier et les banques centrales ont commencé à réduire les taux d’intérêt. Depuis le début de l’année, l’inflation a diminué, passant de 3,4 % à 2,9 % au Canada, de 3,4 % à 3,3 % aux États-Unis, de 3,4 % à 2,7 % dans l’Union européenne et de 4 % à 2 % au Royaume-Uni. Le taux de chômage a considérablement augmenté au Canada, passant de 4,8 % lors de son creux en 2022 à 6,4 % à présent. Le marché du travail américain est dans une meilleure situation, avec un taux de chômage de 4,1 %, comparativement au récent creux de 3,4 % en 2023. La principale nouvelle économique au Canada a été l’augmentation du taux d’inclusion des gains en capital au-delà de 250 000 $ qui touche les particuliers fortunés et certains Canadiens de la classe moyenne.
Du côté des taux d’intérêt, le taux de la Banque du Canada est passé de 5,25 % à 5,00 %, la Banque centrale européenne a réduit son taux directeur de 4,50 % à 4,25 % et le taux cible des fonds fédéraux américains est resté stable à 5,50 %. Alors que l’inflation se rapproche de l’objectif de 2 %, la Réserve fédérale hésite à réduire les taux d’intérêt, compte tenu de la vigueur de l’économie américaine. Les taux des obligations d’État à dix ans ont augmenté de 3,11 % à 3,50 % au Canada et de 3,88 % à 4,40 % aux États-Unis.
Dans l’ensemble, dix des onze secteurs boursiers mondiaux ont généré des rendements positifs, la technologie (30 %) et les services de communication (25 %) étant en tête. Les pays les plus performants ont été la Turquie (35 %), Taiwan (31 %) et le Danemark (28 %).
Voici nos observations sur les rendements des classes d’actifs au premier semestre de 2024 :
Au cours des prochains mois, les médias soulèveront probablement plusieurs inquiétudes sur des sujets tels que les élections américaines, l’absence de gains de productivité dans l’économie canadienne et tout ce que la vie nous réserve. Les investisseurs doivent garder à l’esprit que les marchés, même s’ils ont tendance à produire des rendements positifs à long terme, sont imprévisibles sur de courtes périodes, ce qui explique pourquoi les experts ne parviennent systématiquement pas à les prévoir de manière fiable. PWL s’efforce donc de maintenir ses portefeuilles entièrement investis malgré les hauts et les bas du marché, en gérant régulièrement le risque et en maintenant une répartition d’actifs appropriée pour chaque client, en s’assurant que les portefeuilles sont largement diversifiés et en ignorant les modes passagères.
1Sources: DFA, Banque du Canada, Statistique Canada, US Federal Reserve, US Bureau of Labor, Eurostat, UK Statistics. À moins d’avis contraire, tous les rendements sont calculés en dollars canadiens.