Juil 11, 2024

Lettre de rapport de performance à mi-année

Au premier semestre de 2024, le marché boursier mondial a généré des rendements positifs1. L’inflation a reculé dans le monde entier et les banques centrales ont commencé à réduire les taux d’intérêt. Depuis le début de l’année, l’inflation a diminué, passant de 3,4 % à 2,9 % au Canada, de 3,4 % à 3,3 % aux États-Unis, de 3,4 % à 2,7 % dans l’Union européenne et de 4 % à 2 % au Royaume-Uni. Le taux de chômage a considérablement augmenté au Canada, passant de 4,8 % lors de son creux en 2022 à 6,4 % à présent. Le marché du travail américain est dans une meilleure situation, avec un taux de chômage de 4,1 %, comparativement au récent creux de 3,4 % en 2023. La principale nouvelle économique au Canada a été l’augmentation du taux d’inclusion des gains en capital au-delà de 250 000 $ qui touche les particuliers fortunés et certains Canadiens de la classe moyenne.

Du côté des taux d’intérêt, le taux de la Banque du Canada est passé de 5,25 % à 5,00 %, la Banque centrale européenne a réduit son taux directeur de 4,50 % à 4,25 % et le taux cible des fonds fédéraux américains est resté stable à 5,50 %. Alors que l’inflation se rapproche de l’objectif de 2 %, la Réserve fédérale hésite à réduire les taux d’intérêt, compte tenu de la vigueur de l’économie américaine. Les taux des obligations d’État à dix ans ont augmenté de 3,11 % à 3,50 % au Canada et de 3,88 % à 4,40 % aux États-Unis.

Dans l’ensemble, dix des onze secteurs boursiers mondiaux ont généré des rendements positifs, la technologie (30 %) et les services de communication (25 %) étant en tête. Les pays les plus performants ont été la Turquie (35 %), Taiwan (31 %) et le Danemark (28 %).

Voici nos observations sur les rendements des classes d’actifs au premier semestre de 2024 :

  • Les indices de titres à revenu fixe canadiens à court terme et pour l’ensemble du marché ont produit des rendements de 1,6 % et -0,4 %, respectivement.
  • Les titres à revenu fixe mondiaux à court terme et sur l’ensemble du marché (couverts en dollars canadiens) ont généré des rendements de 0,8 % et de -0,2 %.
  • Les actions canadiennes ont généré un rendement de 6,1 %.
  • Les actions américaines ont affiché un rendement de 17,2 % en dollars canadiens et de 13,6 % en dollars américains.
  • Les actions des marchés développés internationaux ont affiché un rendement de 8,8 % en dollars canadiens et de 11,1 % en devises locales.
  • Les actions des marchés émergents ont affiché un rendement de 11,2 % en dollars canadiens.
  • Les actions à grande capitalisation ont fait mieux que les actions à petite capitalisation aux États-Unis, sur les marchés développés internationaux et sur les marchés émergents. À l’inverse, les actions à petite capitalisation ont surperformé au Canada.
  • Les actions de croissance ont généré un meilleur rendement que les actions de valeur sur les marchés canadien, américain, internationaux développés et émergents.
  • Le dollar américain s’est légèrement apprécié par rapport au dollar canadien, ce qui a stimulé le rendement des actions américaines (mesuré en dollars canadiens) d’environ 4 %. À l’inverse, les autres grandes monnaies se sont repliées par rapport au dollar canadien, réduisant d’un peu plus de 2 % le rendement des marchés développés internationaux.

Au cours des prochains mois, les médias soulèveront probablement plusieurs inquiétudes sur des sujets tels que les élections américaines, l’absence de gains de productivité dans l’économie canadienne et tout ce que la vie nous réserve. Les investisseurs doivent garder à l’esprit que les marchés, même s’ils ont tendance à produire des rendements positifs à long terme, sont imprévisibles sur de courtes périodes, ce qui explique pourquoi les experts ne parviennent systématiquement pas à les prévoir de manière fiable. PWL s’efforce donc de maintenir ses portefeuilles entièrement investis malgré les hauts et les bas du marché, en gérant régulièrement le risque et en maintenant une répartition d’actifs appropriée pour chaque client, en s’assurant que les portefeuilles sont largement diversifiés et en ignorant les modes passagères.


1Sources: DFA, Banque du Canada, Statistique Canada, US Federal Reserve, US Bureau of Labor, Eurostat, UK Statistics. À moins d’avis contraire, tous les rendements sont calculés en dollars canadiens.

Raymond Kerzérho
Raymond Kerzérho

Raymond est chercheur principal, et chef, Recherche Services partagés chez PWL Capital. Il analyse rigoureusement les stratégies d’investissement de PWL et veille à ce qu’elles soient bien appuyées par la recherche universitaire. Raymond a longtemps travaillé en tant que gestionnaire de portefeuille institutionnel, avec une orientation particulière vers les valeurs à revenu fixe et les instruments dérivés.

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